URRH 2024 : il est encore temps de s'inscrire

Bonjour à toutes et tous, voilà, avec le son, je pense que c'est un peu mieux. Merci. Donc, je disais, nous étions dans l'ambiance des précédentes éditions de l'Université des référents du réseau handicap. Bonjour à tous, je suis Hugues Defoy, directeur de la mobilisation du monde économique et social à l'Agefiph, et je suis très heureux de vous retrouver ce soir pour le lancement de cette cinquième édition du réseau des universités des référents handicap, qui se tiendra jeudi et vendredi 21 et 22 mars. D'ordinaire, on le fait plutôt en début de semaine, là, on basculera en fin de semaine. D'ordinaire, lors de ces opérations de lancement, je suis accompagné par le président de l'Agefiph qui est excusé ce soir, car il est souffrant. On le salue, on lui fait un coucou, et évidemment on lui souhaite un prompt rétablissement, et on le retrouvera en grande forme à l'occasion de l'université. 21, 22 mars, c'est le printemps de l'université. On va reprendre les ingrédients qui ont fait le succès des précédentes éditions, des ateliers, des conférences inspirantes, des modules d'appui à la professionnalisation, des talks, je ne vais pas dévoiler tout, tout de suite. Des contenus en direction des acteurs de la formation, car bien entendu, on est à l'université des réseaux des référents handicap entreprise. On a aussi des référents handicap dans les organismes de formation et les CFA. Et bien entendu, en direction des référents handicap qui agissent quotidiennement sur le dialogue social, notamment au sein des organisations syndicales. Nous serons également en partenariat avec le FIPHFP, car nous aurons aussi des contenus en direction des acteurs publics. Et puis, les ingrédients qui ont fait le succès, mais quelques nouveautés également, avec notamment une nouvelle séquence qu'on vous présentera tout à l'heure en direct, et donc, on va vous dévoiler tout le programme de cette cinquième édition. Edition placée sous la thématique : « Une place pour chacun dans un monde en mouvement ». Monde en mouvement, plein de changements, climatique, mais aussi des changements dans les organisations, une tension sur le marché de l'emploi. Est-ce que d'ailleurs c'est propice au recrutement des personnes en situation de handicap ?, on parlera de tous ces sujets. Quelle place pour les personnes en situation de handicap dans ce monde qui est en mouvement. Là aussi, une recette qui a bien fonctionné, des évènements sur place, et on va le voir tout au long de cette soirée, il y

en a un certain nombre. Mais aussi, des contenus qui seront en distanciel et retransmis depuis le site de l'URRH et sur la chaîne YouTube de l'Agefiph. Et pour se rendre justement sur le site, on va tout à l'heure vous afficher un QR code qui vous permettra d'aller directement sur ce site. Alors, nous sommes en Normandie pour cette cinquième édition. Et donc, je vais tout de suite, et on va perpétuer la tradition, nous sommes en direct avec la Normandie, avec Guy Bierne et Elsa Crampon. Guy Bierne délégué régional de l'Agefiph en Normandie, Elsa déléguée adjointe. Vous accueillez cette cinquième édition sur le territoire normand, en soi c'est un évènement, mais il y a aussi un petit évènement autour de l'antériorité du réseau chez vous. Parce que ça fait déjà quelques années que vous êtes en action avec les référents handicap en Normandie.

- Guy Bierne : Bonsoir à toutes et tous. En effet, on est pour le dire clairement, heureux, d'accueillir cette cinquième édition. A la fois heureux, enthousiastes, et maintenant que les jours et les semaines passent, on est presque impatients de se retrouver toutes et tous le 21 et 22 mars prochain. Une antériorité, un réseau de référents handicap, ce sera l'occasion lors de cette cinquième édition qui fête ses dix années d'existence, avec le plus grand nombre possible des référents handicap normands, mais on espère faire venir le maximum de référents de tous horizons, de tout le territoire, aussi bien en métropole que dans les territoires d'outre-mer. Ce que je peux dire, c'est que le réseau normand a démarré avec les entreprises. Aujourd'hui, c'est près de 400 entreprises qui viennent faire vivre ce réseau normand. Mais ces dernières années, on a vu aussi se développer ce réseau normand en direction des organismes de formations, des CFA, on retrouve aujourd'hui près de 130 représentants de ces organismes qui sont venus compléter, enrichir les échanges de pratiques, les temps conviviaux que nous pouvons organiser. Sans oublier un réseau complété par les 25 missions locales du territoire normand, qui elles aussi disposent de référents handicap, qui sont venues compléter cette richesse, cette dynamique, et le caractère un peu composite du réseau normand. On espère que le programme sera à la hauteur de vos attentes, et qu'il permettra à chacune, chacune de décider de franchir le pas pour nous rejoindre sur un territoire. Au Havre, tout le monde ne le sait peut-être pas, mais nous sommes dans une ville classée au patrimoine de l'UNESCO.

- Hugues Defoy : 400 entreprises actives dans le cadre de l'URRH en Normandie. Et je crois qu'elles se sont déjà mobilisées, on a une petite surprise pour tout à l'heure.

- On ne dit pas tout, tout de suite, mais il y a effectivement une belle surprise pour les participants de cette séquence d'aujourd'hui

- Hugues Defoy : on évoquait des nouveautés sur cette cinquième édition. Une nouveauté qui s'appelle « En Direct ». Le concept est simplement, venir à l'université du réseau des référents handicap, c'est l'occasion d'avoir des échanges avec des personnalités, des acteurs qui font vivre le sujet du handicap. On va illustrer notre propos. J'espère qu'elle est arrivée, je crois qu'elle était encore en voiture, avec Katia Tardy, pour parler de cet évènement, on va se réunir dans un amphithéâtre, ce qui permet d'avoir des référents handicap, et des échanges aussi un peu intimes. Vous serez avec nous au Havre sur cette séquence en direct. Et on vous connaît bien, car vous avez été lauréate du prix activateur de progrès. Vous allez nous dire dans cette séquence qui va durer à peu près une demi-heure ce que ça vous a apporté. Bonsoir, merci d'être avec vous.

- Bonsoir, je suis ravie d'être là, désolée, en effet en direct de ma voiture. Ce n'est pas l'idéal. Je suis ravie d'être avec vous ce soir. Merci pour l'invitation et ravie de vous voir en vrai fin mars au Havre.

- Vous êtes cofondatrice d'handi-Gaspi, qu'est-ce que c'est ? C'est une biscuiterie je crois ?

- C'est ça. La biscuiterie Handi-Gaspi porte deux piliers, le handicap et l’anti-gaspi. Toutes nos recettes sont fabriquées et conditionnées par des personnes en situation de handicap mental et psychique. On a installé la biscuiterie dans un Esat. Et l'autre pilier c'est le pilier environnemental, anti-gaspi. On sauve des invendus de pain dans nos recettes. Tous les matins on reçoit des centaines de barquettes invendues des boulangeries locales qu'on transforme en chapelure et qu'on utilise. Et donc nos biscuits sont vendus. Et on a eu la chance d'être coup de cœur activateur de progrès au tout début de l'aventure. Pour nous, ça a été un vrai coup de projecteur sur l'initiative, et ça a permis de faire rayonner la démarche, de prendre la parole sur le handicap et l'anti-gaspi de manière beaucoup plus large, et auprès d'un public économique fort qui nous a beaucoup aidé par la suite. Donc merci pour nous avoir soutenus il y a deux ans.

- C'est un plaisir. Vous êtes dans votre voiture, vous devez nous quitter, on vous donne rendez-vous le 21 mars en compagnie des autres intervenants. On aura plus de temps pour échanger avec vous, et surtout, venez, rejoignez-nous, référents handicap au Havre, vous pourrez échanger en direct, c'est le principe, avec Katia Tardy qui vous racontera un peu plus son aventure entrepreneuriale et humaine. On échangera aussi avec Marie-Amélie Le Fur, présidente du comité

paralympique et sportif français. Et le handicap dans les entreprises, avec Stanislas Lemor, PDG d'une grande entreprise de logistique, qui peut-être transporte d'ailleurs des biscuits Handi-Gaspi. Ils seront donc à l'affiche de ces trois séquences « En direct » que nous aurons au Havre au Carré des docks. Vous avez été lauréat du prix activateur de progrès, prix remis traditionnellement en fin de première journée de l'université, cela clôture la première journée. Et on peut toujours, et encore candidater au moment où on se parle pour le prix activateur de progrès. Ce n'est pas clos, on a jusqu'au 26 janvier pour poser sa candidature donc n'hésitez pas à nous faire part d'une expérience conduite en entreprise, qui a mobilisé des collaborateurs, des managers, des personnes en situation de handicap, autour d'un projet. Et on remettra le prix de cette édition 2024 en clôture de la journée du 21 mars au Havre. Encore merci Katia. Et je vous dis à très bientôt.

- Rendez-vous au Havre avec plein de biscuits, je ne serai pas toute seule.

- On a hâte de vous retrouver et de goûter vos biscuits. Donc nouvelle séquence, mais nous allons reconduire une séquence qui fonctionne plutôt bien, les talks. Ce sont des séquences où des personnes nous font part de leur parcours. Des personnes qui souhaitent témoigner. Ce soir nous sommes avec Véronique Batteux et Jonathan Boudault. Merci d'avoir répondu présents à cette invitation pour partager votre expérience, est-ce que vous pouvez vous présenter en quelques mots ?

- Véronique Batteux, je suis patiente partenaire diplômée de l'université des patients Sorbonne à Paris, et j'interviens en milieu rural dans le sud-ouest marnais auprès des patients et de leurs proches tout au long du parcours de soins, notamment pendant la période de rétablissement et de retour au travail. Pourquoi le retour au travail ? Parce que c'est la difficulté que j'ai rencontré quand moi-même je suis tombée malade. Je n'avais pas envisagé de perdre mon poste qui me plaisait beaucoup et que j'occupais depuis 20 ans. J'ai découvert qu'une personne sur cinq n'est plus en emploi cinq ans après le diagnostic, et que malheureusement, c'était un des dommages collatéraux de la maladie. Je suis vraiment heureuse de participer à cette université pour témoigner et faire évoluer le regard sur les maladies chroniques ou les handicaps invisibles en entreprise. Car la fin des traitements ne signifie pas que tout redevient comme avant instantanément. Il faut du temps, de la communication, briser les idées reçues. Et il n'est pas aisé de comprendre ce qui se passe pour un patient si on n'a pas vécu ce parcours. Et on ne peut pas incriminer l'entreprise ou les managers qui ne sont pas passés par là. Le monde de l'entreprise aujourd'hui, c'est un

monde de bien-portants. Donc si on va bien on travaille, sinon, on est en arrêt maladie. Et pour moi, il n'est pas juste de passer du blanc au noir. Donc, ouvrons cette palette de couleurs dans le monde du travail, et déplaçons le curseur. Et j'ai hâte d'y participer pour expliquer comment et pourquoi j'ai choisi de devenir celle que je suis aujourd'hui, une patiente partenaire active et épanouie maintenant dans mon travail.

- Ce talk vous allez le réaliser avec Jonathan.

- Bonjour à tous, Jonathan Boudault, cofondateur de Coline.care, c'est une jeune pousse qui existe depuis deux ans, qui repose sur quatre axes, la sensibilisation, la formation, c'est aussi une plateforme d'aide aux salariés et une plateforme de recrutement. Et cela repose sur les savoirs expérientiels. On travaille avec des patients partenaires, avec Véronique, mais aussi d'autres patients qui ont une expertise sur la santé mentale, le diabète, la sclérose en plaques, la cardiologie. On met en relation les salariés d'un côté, qui sont concernés de près ou de loin par une maladie chronique ou un handicap, avec des patients partenaires qui vont les aider au quotidien.

- Pour faire appel à vos services, on fait comment ?

- Il faut nous contacter, on a un site Internet : www.Coline.care. Il y a des formulaires de contact sur la plupart des pages. On sera présents à l'URRH. Vous pourrez venir nous voir après le talk, mais aussi sur notre stand. Et on pourra discuter avec grand plaisir.

- L'intervention se déroule sur quel territoire, c'est national, régional ?

- C'est national. On fait des sensibilisations en présentiel, à distance. On fait aussi de l'hybride pour les entreprises qui ont plusieurs lieux. Les formations sont la plupart en présentiel, mais on se déplace un peu partout en France. Et la plateforme est totalement digitale. Et donc l'objectif c'est vraiment de connecter de manière totalement confidentielle sur la plateforme pour trouver des ressources, des boîtes à outils, des quiz, et surtout l'axe principal c'est la prise de rendez-vous avec des patients partenaires pour mieux vivre sa pathologie et son handicap.

- Véronique, un mot de fin pour inciter les personnes à venir vous écouter en direct au Havre ?

- Comme disait Jonathan, en fait, de se rendre compte vraiment en direct que les entreprises, les patients partenaires, les acteurs du monde du soin sont conscients maintenant qu'effectivement il y a le traitement, les traitements. Mais qu'il faut qu'il y ait un après. Que cet après se prépare. Et notamment avec des entreprises comme Coline.care, qui mettent en avant toute cette démarche, et qui donnent la possibilité de partager un vécu. Parce que ça permet de vraiment parler en toute

liberté, en toute confidentialité de cette problématique. Et tout ce qui est anticipé ne peut que bien se passer. Et le retour au travail, après six mois, un an d'arrêt, il faut l'anticiper. Imaginez quand vous rentrez de vacances après trois semaines de congés, la galère que c'est de dérouler tous ses mails, se remettre dans le bain. On se dit que c'est dur. Imaginez pour quelqu'un qui sort d'un parcours de soin à quel point ça peut être compliqué.

- Merci beaucoup à tous les deux. On se retrouve donc au Havre, j'espère qu'on sera évidemment très nombreux pour à la fois vous écouter, mais aussi vous rencontrer, échanger avec vous sur tout ce que vous faites et tout ce que vous proposez. Merci beaucoup. Alors le contenu, on en a un peu parlé, de cette université, on a dit des ateliers, car bien sûr c'est l'ADN du réseau des référents handicap, des modules d'appui à la professionnalisation. Mais aussi, évidemment, des conférences. Et les conférences qui sont préparées par le comité scientifique de l'université. Je suis très heureux d'accueillir avec nous ce soir Muriel Richard, est-ce que tu peux te présenter, et nous dire pourquoi tu fais partie de ce comité scientifique depuis sa création ?

Il faut mettre ton micro Muriel.

- La bêtise basique. Bonjour à tous et à toutes. Je suis très heureuse d'être parmi vous pour ce lancement. Je suis Muriel Richard, associée fondatrice d'une société de conseil Deep improve, avant cela, j'ai travaillé en entreprise pendant des années en DRH, c'est là que l'accompagnement du handicap s'est présenté à moi il y a un peu plus de dix ans, au sein du groupe M6 à l'époque, et il ne m'a plus quittée. Voilà comment je me suis retrouvée à être à la fois professionnelle DRH et cumuler mon job avec une mission handicap, ce qui a peut-être justifié le fait que j'ai rejoint le comité scientifique dès sa création, car je savais de quoi on parlait.

- Cette année le comité travaillait sur des conférences. On en fera deux pendant l'université. Une qui sera co-construite avec Le Monde. Est-ce que tu peux présenter ces deux conférences ?

- Tout à fait, la première s'intitule « De l'école à l'emploi, parlons handicap ». C'est un sujet qui nous tient à cœur depuis la première édition. Car on sait que l'un des leviers bien connus de l'inclusion professionnelle c'est la sensibilisation et la formation en entreprise, mais l'entreprise ne peut pas tout. Sur un sujet qui relève aussi de la société tout entière. Et nous avons à apprendre de nos voisins en la matière. On voulait mettre en lumière pour cette édition la nécessité de prendre en compte le sujet avant l'entreprise, dans toutes les étapes, à l'école, dès le primaire, jusqu'au supérieur. Dans toutes ces étapes cruciales, il y a

encore beaucoup à faire. La place du handicap à l'école, n'y a-t-il pas un peu de silence sur le niveau de prise en charge des enfants en situation de handicap ? Autre sujet, la formation des personnels enseignants est-elle suffisante ? Et quelle place aux handicaps dans les programmes ? Et comment on favorise l'emploi après le premier apprentissage en construisant des passerelles solides vers l'emploi. Et là encore il y a un sujet de formation, des futurs RH. Moi la première, j'ai appris sur le tas, et j'avais passé 35 ans. Idem pour la formation des référents handicap dans les organismes de formation, dans les CFA, ou encore la formation des conseillers emploi. Voilà pour parler de cette première conférence.

Je te parle de la deuxième.

- Oui, on peut dire que cette première conférence, nous aurons l'Unapéi qui sera présente avec son président. On parlera aussi de formations, l'Agefiph a mis en place des ressources handicap formation. Et donc, on en parlera. Et on aura également des spécialistes de l'enseignement. Et nous aurons également l'association Arpejh qui sera présente avec la participation de sa déléguée générale.

- La deuxième conférence elle s'appelle Handicap sourcer et recruter autrement. Elle est un peu la suite logique de la première dans le travail d'identification des freins à l'emploi. Aujourd'hui, les chiffres montrent que le chômage recule et que le taux d'emploi des personnes en situation de handicap augmente depuis quelques années. C'est très bien, les choses évoluent dans le bon sens, mais on sait qu'il y a beaucoup de postes qui restent vacants, et de l'autre côté 45 0000 personnes en situation de handicap ne trouvent pas d'emploi. En raison d'une cause essentielle, qui est une tendance très forte des recruteurs, de chercher toujours les mêmes profils. La question c'est savoir comment on change cette situation, car c'est une urgence absolue, et une opportunité pour les deux parties prenantes. Changer le regard des recruteurs, donner de la visibilité aux demandeurs d'emploi, quelle synergie avoir avec les services publics à l'emploi. Et quels apports du handicap dans tous ces challenges ?

- Animé par une journaliste au Monde. On aura LVMH représenté. Le groupe WeCare avec Amélie Gautier. Et un représentant de France Travail qui porte aussi pas mal d'ambition sur ce thème de sourcer et recruter autrement. Le comité scientifique a bien travaillé ma chère Muriel.

- Merci, en fait, le comité scientifique c'est un ensemble de professionnels concernés, investis, on est très contents de venir travailler avec vous chaque année sur l'identification des grands messages à porter, et vous aider avec la mobilisation de nos réseaux et de

communiquer pour faire toujours grandir la communauté autour de ce sujet qui nous tient beaucoup à cœur.

- Comité scientifique très impliqué, et on salue les membres du comité scientifique. Merci Muriel. Et donc, à très bientôt à l'université.

- Rendez-vous au Havre.

- Alors, des conférences, mais aussi un magnifique, et là, je crois qu'on peut le souligner, un magnifique espace inspiration. On a un très bel espace cette année. Herveline, toi qui prépares activement cette université, est-ce que tu peux nous parler, tu es accompagnée de Lucas Akli, et vous allez nous parler de cet espace inspiration. Je crois sans dévoiler de secret qu'il y a presque une quarantaine d'exposants qui seront présents.

- Oui, c'est tout à fait ça, près de 38 exposants à l'heure où je vous parle. Un espace inspiration cette année très riche, avec des outils, des solutions innovantes, pratico pratiques, des services aussi qui vont pouvoir vous donner des idées pour vous constituer une boîte à outils, mais également un réseau d'acteurs qui pourront vous aider toute l'année à sensibiliser à travers des outils comme des escape game, de la réalité virtuelle, ou encore le wave dédié aux personnes en situation de handicap. Des services avec l'appui d'experts qui seront là pour vous conseiller sur les différentes typologies de handicap et les aménagements à réaliser. Et aussi des outils pour faciliter l'intégration et le maintien dans l'emploi des personnes en situation de handicap. Je suis ravie d'accueillir Lucas pour présenter cet espace inspirations.

Bonsoir.

- Bonsoir.

- Je vais te laisser te présenter, et présenter ce que tu vas venir proposer à cet espace inspir’actions.

- Avec grand plaisir, à cette occasion des universités, nous allons présenter...

La vitesse de lecture moyenne... Au naturel, je ne l'atteins pas, et on va vous permettre de découvrir des manières de lire avec vos oreilles.

- Si tu devais donner trois mots, trois adjectifs qui donnent envie de s'inscrire à cet espace, ce serait lesquels ?

- Intelligence artificielle inclusive, pourquoi, car désormais, grâce à ces innovations, nous avons des outils qui permettent à tout le monde de devenir meilleur rédacteur, meilleur lecteur. Tout le monde connaît ChatGPT qui permet de créer des modèles de mail, de corriger des fautes d'orthographe. C'est un des outils qui sera présenté, avec des voix de synthèse haute qualité qui permettront de lire de manière différente, avec des coachs rédactionnels boostés par les IA, avec deux acteurs.

Il y a les thématiques égalité femme/homme aussi dans l'entreprise. Il s'agit de mieux se connaître, de découvrir sa vitesse de lecture, et éventuellement comment l'améliorer.

- Si vous souhaitez en savoir plus sur tout ce que l'on vous propose, je vous invite à aller sur le site de l'URRH. Il y a un onglet dédié à cet espace inspir’actions. Vous pourrez les découvrir en venant le 21 et 22 mars. Et vous allez pouvoir découvrir tout ce qu'on vous propose, tester, car il y a des challenges, des quiz, des jeux. Tout est fait pour vous donner envie de participer, et apprendre tout en s'amusant, c'est ça aussi l'université. Merci Lucas.

- Merci. Normalement, il y a un QR code qui doit s'afficher à l'écran. Je ne sais pas si on le voit, qui permet de vous rendre sur le site et de commencer à découvrir le programme. Je ne sais pas si on le voit. Le site est d'ores et déjà ouvert. Et on vous invite évidemment à vous y rendre pour découvrir l'intégralité du programme. Je crois d'ailleurs qu'on m'a dit qu'il y avait déjà, même avant notre séquence d'ouverture officielle, il y avait déjà 200 personnes qui avaient commencé à s'inscrire. Alors, n'hésitez pas, le programme est riche et diversifié.

On va poursuivre. On a retrouvé à l'image Herveline et Lucas, je n'ai pas vu apparaître le QR code, mais de toute façon, quoi qu'il en soit, vous pouvez vous rendre sur le site https://agefiph-universite-rrh.fr/

Voilà le QR code qui apparaît, merci à nos camarades en régie. Si vous tapez sur un moteur de recherche, vous allez également arriver sur le site et pouvoir vous inscrire. Donc, 38 exposants, et vous avez vu passer quelques images à l'antenne. Cet espace inspir’action est un moment vraiment privilégié de partage et de découverte de solutions innovantes.

Comme nous avons vu des images des précédentes universités, notamment celles que nous avons tenu l'an dernier à Bordeaux, je vais me tourner maintenant vers une référente handicap qui a participé à l'édition de l'année dernière pour justement lui poser la question de d'abord comment cette expérience s'est déroulée pour elle. Et qu'est-ce qu'elle a envie de dire aussi aux participants pour qu'ils viennent cette année. Caroline de Monredon, bonsoir, vous êtes référente handicap et proche-aidante. Vous travaillez au CIC Sud-Ouest, et vous étiez à Bordeaux l'an dernier.

- En effet, je fais partie depuis plusieurs années du réseau des référents handicap. Et le CIC Sud-Ouest fait partie du groupe Crédit Mutuel, une des toutes premières entreprises à mission. Je me devais d'être présente. Ce que m'a apporté l'Université des référents handicap, c'est une grande richesse et une grande diversité d'intervenants, d'expériences également. J'ai découvert des contenus généralistes,

c'était un grand apport intellectuel, mais aussi des sujets très pointus, selon ma curiosité ou selon les thèmes que j'avais envie d'approfondir. Et ce que j'ai aussi beaucoup apprécié, ce sont les apports humains. Beaucoup de témoignages, de rencontres, c'était très intéressant. On a pu se revoir au sein de notre propre réseau Nouvelle Aquitaine, et on a pu rencontrer d'autres personnes d'autres régions de France. Donc c'était très enrichissant.

- Vous êtes référente handicap depuis combien de temps ?

- Depuis quatre ans véritablement. Et avec le temps, notre entreprise nous donne de plus en plus de moyens à nous les référents handicaps et proche-aidants, car on insiste bien sur les deux thématiques. Handicap pour le recrutement, le maintien dans l'emploi, mais aussi les proche-aidants pour accompagner nos collègues qui sont touchés par le handicap, plus indirectement. Depuis quatre ans, et de plus en plus investie grâce aux moyens de notre groupe.

- Vous allez venir au Havre cette année ?

- Non, je passe le relais à mes correspondants locaux, car au Havre, on a un CIC et un Crédit Mutuel, on a tout le monde sur place. Ils nous partageront leurs expériences.

- Depuis quatre ans, vous êtes référente handicap, on construit cette université, de façon à ce que, qu'on soit un référent handicap aguerri, ou en commençant cette mission, que chacun puisse trouver des contenus en lien avec ses aspirations et ses expériences. Merci beaucoup de votre témoignage. Et notamment, si vous souhaitez évidemment venir au Havre, vous êtes la bienvenue, et on sera ravis d'accueillir vos collègues normands à cette prochaine édition.

- Merci.

- Alors, nous repartons en Normandie, car nous étions en quelque sorte dans le sud-ouest. Elsa Crampon, tu es déléguée régionale adjointe en Normandie, et tu vas nous parler de ce qu'on a un peu évoqué tout à l'heure. Tu es avec Perrine Tessier, référente handicap chez 3F Normandie. Et je crois que vous avez préparé quelque chose un peu en amont. Je crois que vous êtes même déjà allées sur site, c'est ça ?

- Absolument. Merci Hugues, bonsoir tout le monde. Nous avons souhaité nous mobiliser avec les entreprises, les organismes de formation, CFA partenaires, et personnes en situation de handicap, dans la région, dans la perspective de l'Université du réseau des référents handicap. Nous avons Perrine Tessier ce soir pour nous en dire un peu plus sur la mobilisation. Donc je vous laisse la primeur de présenter notre surprise.

- Bonjour à toutes et tous, merci de m'accueillir. Je suis référente handicap et responsable des ressources humaines pour l'entreprise 3F Normandie. Et on a été pas mal mobilisé pour participer à un flashmob en langue des signes. Donc, on était 26 salariés, une grande majorité de femmes qui venaient de partout de Normandie, Dieppe, Val-de-Reuil notamment, car l'entreprise est un bailleur social qui rayonne sur beaucoup de territoires normands.

On avait vraiment à coeur de se mobiliser sur un évènement pour témoigner notre engagement en faveur des personnes en situation de handicap, et avoir une sensibilisation pour chaque individu à ces enjeux (...) pour créer un environnement de travail plus inclusif dans nos équipes, et ça a été très réussi, les équipes étaient très contentes. La pratique de la langue des signes s'est montrée très ludique. Et on est très content de participer à cet évènement.

- Combien de salariés, 160 c'est ça ?

- On a 160 personnes qui ont participé à cette mobilisation. Entreprise, mais partenaires, personnes en situation de handicap, organismes de formation.

- Donc, c'est à l'image de l'université, très éclectique. Je vous propose de regarder cette vidéo.

(…)

Voilà, très belle expérience, magnifique logo représenté par ces 160 personnes, c'est assez joli. Et assez émouvant. Petite réaction peut-être, Guy, Elsa ?

Et je salue l'arrivée de Didier Eyssartier, notre Directeur général qui peut évidemment aussi réagir sur ce flashmob.

- Didier Eyssartier : bonjour à tous, c'est une musique qu'on connaît bien, on a un hymne maintenant qui s'installe à l'URRH, et maintenant une magnifique vidéo relevant le défi de cette Université. Et merci à tous ceux qui ont déjà participé à ce flashmob vraiment mobilisateur je trouve, avec tous les partenaires.

- On a eu un aperçu du site et ça donne envie. Guy, les entreprises normandes sont bien motivées ?

- Je te confirme qu'elles sont dans l'impatience au moins au même niveau que les équipes normandes de l'Agefiph. Et c'est l'envie de rencontrer d'autres référents, de partager des pratiques, des outils, et de faire avancer cette cause, ce rôle, cette fonction centrale des référents handicaps dans ces univers professionnels.

- Didier, merci de nous rejoindre. On va évoquer ce programme riche et varié. Quelques mots sur le programme, et peut-être sur l'actualité de l'Agefiph.

- Didier Eyssartier : merci Hugues. J'excuse à nouveau le président de l'Agefiph, Christophe Roth qui est souffrant, et qui pourtant avait à cœur de participer au lancement de cette cinquième Université des référents handicap, d'autant qu'elle va se tenir en Normandie, sa région de cœur. L'URRH est devenu un évènement incontournable pour les référents handicaps, comme quelques participants l'ont indiqué. Et si important pour accélérer le développement de l'emploi dans les entreprises, mais pas que, aussi pour rendre plus inclusives les formations proposées aux demandeurs d'emploi et salariés. Et encore une fois, quand on écoute tout ce qui a été présenté et quand on va sur le site, une grande diversité de sujets et d'expériences, d'une grande richesse, qui sont proposés aux participants, en distanciel et présentiel. Et aussi avec des nouveautés. J'ai hâte de vous y retrouver tous, merci à ceux qui ont participé à ce lancement. Merci au comité scientifique qui nous accompagne depuis plusieurs années pour construire cet évènement qui grandit chaque année. Et merci à ceux qui vont le faire vivre et en faire une réussite pour tous, en apportant des réponses aux questions que l'on se pose, en permettant des échanges entre référents de toute la France, en faisant connaître des solutions innovantes, et on en a vu quelques aperçus ce soir. Et entendre des témoignages très inspirants, mais sans tabous, c'est important, cela a été aussi dit, de permettre aux personnes de témoigner de leurs vies et de leurs besoins, et permettre à chacun de repartir avec l'envie de faire plus et mieux pour son entreprise en matière de handicap. Mieux répondre aux besoins des salariés, futurs salariés, des stagiaires de la formation professionnelle en situation de handicap, pour rendre le monde du travail toujours plus inclusif, et permettre à toutes les PSH [personne en situation de handicap] de développer son projet professionnel, c'est finalement l'essentiel. L'URRH s'inscrit complètement dans le projet de l'Agefiph qui développe une nouvelle stratégie pour faire progresser l'emploi. Et notre enjeu c'est celui du plein emploi des personnes en situation de handicap, nous y arriverons grâce à tous, et c'est pour cela que nous souhaitons vraiment fédérer l'ensemble des acteurs et vous donner rendez-vous au Havre les 21 et 22 mars prochains.

- Merci Didier, oui, repartir avec des solutions, c'est bien l'enjeu que nous portons sur ces Universités, faire réseau, découvrir des choses nouvelles, échanger entre pairs, c'est ce qui fait l'ADN du réseau des référents handicap et des Universités qui sont organisées chaque année. Nous arrivons au terme de cette présentation. Je voudrais évidemment remercier tous les intervenants. Remercier les équipes techniques aussi, avec lesquelles nous avons préparé cette séquence, notamment les équipes d'Abdul Ottman. Remercier évidemment les camarades qui travaillent avec nous sur la préparation de cette Université, en interne à l'Agefiph, particulièrement, Stéphanie Loquet et Herveline Dumon. Remercier mon camarade Yanis Bacha qui est Directeur de la communication de l'Agefiph. On resalue le président qui n'a pas pu être là aujourd'hui, on salue également Nathalie avec qui on travaille pour les talks et les conférences. Merci pour cette séquence. Le site est ouvert, vous pouvez vous y inscrire, retrouver l'intégralité du programme dans les détails. Il y a quelques intervenants qui ne sont pas finalisés, mais l'ensemble est là. Un programme riche varié, où chacun peut picorer en fonction de ses appétences, son expérience. Et venez nous retrouver au Havre dans ce lieu magnifique fêter le printemps. Bonne soirée à toutes et tous, encore merci, et à très bientôt.