Agefiph, ouvrir l’emploi aux personnes handicapées présente : Travailler ensemble !
Sur un fond blanc, des silhouettes de personnes valides et handicapées s’entremêlent.
Dans un magasin de musique, un jeune homme répare des guitares et reçoit les clients.
Corentin Mirmand
Je m’appelle Corentin Mirmand, j’ai bientôt 18 ans et je viens d’un petit village proche de Clermont-Ferrand. Mon handicap concerne les membres inferieurs, je ne peux pas marcher. On ne sait pas bien ce que c’est, pourtant j’ai fait tous les examens, mais personne n’a jamais su me dire quel est le problème.
J’étudie à l’école, au Mans, l’Institut Technologique des Métiers Européens de la Musique (ITEM). J’ai suivi une formation qui s’appelle ATIM, Assistant Technique en Instrument de Musique, c’est un CAP et ça se déroule en 2 ans. C’est une formation en alternance, je passe 15 jours au Mans et je reviens ici pour travailler pendant 1 mois.
Christophe Fréry, responsable de magasin
Pendant qu’il est à l’école, il est comme n’importe quel autre apprenti, il est salarié par l’entreprise, même son temps d’école est un temps de travail.
Corentin Mirmand
Donc ça fait environ 7 regroupements par an, et l’Agefiph m’aide à payer les transports ce qui me permet d’aller au Mans et en même temps de venir travailler au magasin. Mon travail consiste à réparer les guitares des clients : changement de cordes, réglage de manche, de justesse, de hauteur de cordes, changement de micro... Faire un peu d’électronique. J’aime beaucoup travailler avec mes mains. J’aime bien varier, être polyvalent, pouvoir faire du cablage...
Christophe Fréry, responsable de magasin
Corentin est un spécialiste pour l’entretien des guitares principalement, c’est le cœur de son métier.
Corentin Mirmand
Ils m’ont mis au point un poste de travail adapté, qui me permet de pouvoir rentrer en fauteuil sous la table. J’ai aussi un fauteuil verticalisateur électrique qui me permet d’être debout et d’avoir une meilleure vue. Aujourd’hui, c’est difficile de s’installer à son compte, mais si ça évolue, je me dis pourquoi pas. L’année dernière, à Noël, ils m’avaient décoré mon fauteuil avec des étoiles brillantes, on a bien rigolé.
Image et réalisation : Xavier de Cassan
Plus d’infos sur www.agefiph.fr