Les lauréats 2025 des Trophées de l’innovation emploi et handicap de l’Agefiph

Musique, apparition du logo de l'Agefiph
Guillaume de Labarthe, DRH Opération Guerlain, face à la caméra : « Après quatre ans de recul sur le programme, le bilan a été extrêmement positif. Ça a permis en fait à l'ensemble des salariés de l'entreprise d'être sensibilisés à l'autisme et ça a créé une dynamique collective extrêmement positive. »
Titre de la vidéo : Vivre et Travailler Autrement par VETA, Trophées de l’innovation, Lauréat 2025
Jean-François Dufresne, Président de Vivre et Travailler Autrement (VETA), face à la caméra : « Vivre et Travailler Autrement consiste à faire travailler de jeunes autistes sévères à mi-temps le matin en milieu ordinaire. »
[Images de l’entreprise Guerlain, de jeunes autistes travaillent : ils portent blouses, gants et charlottes, ils ont une activité de conditionnement, voix de Jean-François Dufresne]
« C’est-à-dire que ce n'est pas du tout du travail protégé, c'est du milieu ordinaire. Ils sont d'ailleurs salariés en CDI comme tout un chacun. Le droit commun pour tous. » 
Jean-François Dufresne, Président de Vivre et Travailler Autrement (VETA), face à la caméra : « Et donc l'après-midi, nous leur apprenons l'autonomie. »
Guillaume de Labarthe, DRH Opération Guerlain, face à la caméra: « Ce qui est innovant dans ce projet, c'est que ça permet en fait à des jeunes d'intégrer le milieu de l'entreprise et de s'y développer au contact de leurs collègues. 
[Images de l’entreprise Guerlain, de jeunes autistes travaillent sur lune ligne de production, voix de Guillaume de Labarthe]
« Chez Guerlain, ça se concrétise avec l'embauche en CDI de cinq jeunes atteints d'autisme sévère qui travaillent sur nos lignes de production comme les autres salariés. « 
Guillaume de Labarthe, DRH Opération Guerlain, face à la caméra [alternance avec les images de l’entreprise Guerlain] : «  VETA nous a accompagnés au quotidien en visitant nos lignes de production, en identifiant les postes de travail compatibles avec ce type de handicap, en mettant en place des supports visuels qui ont permis de faciliter l'intégration de tous ces jeunes. »
Jean-François Dufresne, Président de Vivre et Travailler Autrement, face à la caméra : « L'appui de l'Agefiph a été important parce qu'ils ont cru en ce qu'on faisait. 
[Images de Jean-François Dufresne et Guillaume de Labarthe : ils discutent en marchant et attablés, face à face, voix de Jean-François Dufresne ] : « Ils ont décidé d'assister les entreprises qui engagent des personnes autistes sévères. Ensuite ils nous ont soutenus financièrement également, parce que, effectivement, notre association n'était pas financée par les pouvoirs publics. »
Guillaume de Labarthe, DRH Opération Guerlain face à la caméra, images le montrant en mouvement dans son bureau, devant son ordinateur : « Fort du succès de l'intégration de ces jeunes chez Guerlain, d'autres maisons du groupe se sont intéressées au dispositif et sont venues nous visiter. Et aujourd'hui, Parfums Christian Dior et Louis Vuitton ont décidé d'intégrer également des jeunes dans le dispositif VETA. »
Jean-François Dufresne, Président de Vivre et Travailler Autrement, face à la caméra, images le montrant au téléphone alternance avec des images d’entreprise de Guerlain : « Aujourd'hui, font partie du programme une dizaine d'entreprises, environ 60 personnes autistes sévères en CDI et nous sommes devenus un dispositif reconnu par instruction ministérielle. Et aujourd'hui donc, cette petite initiative locale est devenue une politique publique. Et bien sûr, on en est un peu fiers ! »
Musique, dernier écran : Logo de l'Agefiph et site internet Innovation.agefiph.fr
 

Musique, apparition du logo de l'Agefiph
Emmanuelle Aboaf, Participante au programme Tous éloquents, face caméra : « J’ai toujours accepté ma surdité et ma voix mais quand on prend la parole en public, ça se met un peu en doute. En participant à ce programme, on m'a rassurée, on m'a mise en confiance, on m'a dit : voilà, ta voix, c'est bien, mais tu peux faire mieux ! »
Mounah Bizri, Fondateur d’Eloquence de la Différence, face caméra : « Éloquence de la Différence, c'est une association qui opère des programmes d'éloquence pour les personnes en situation de handicap. Tous types de handicaps, même si on a commencé par le bégaiement pour travailler à la fois sur l'acceptation personnelle du handicap et l'insertion professionnelle des personnes en situation de handicap. »
Titre de la vidéo : Tous éloquents par Eloquence de la Différence, Trophées de l’innovation, Lauréat 2025
Emmanuelle Aboaf, Participante au programme Tous éloquents, face caméra : « Pourquoi c'est un programme innovant ? Parce que, avant de participer au programme, je pensais que l’éloquence était réservée aux élites. C'était vraiment un truc totalement inaccessible. Et l'association, justement, permet de rendre l'art oratoire accessible à tous et toutes. »
Mounah Bizri, Fondateur d’Eloquence de la Différence, face caméra : « L'idée, c'est de se dire je vais prendre à contrepied mes vulnérabilités pour en faire des forces qui vont m'épanouir. Et là où on innove aussi en termes d'impact, c'est qu'on se concentre sur l'acceptation et pas sur la correction du handicap. »
Emmanuelle Aboaf, Participante au programme Tous éloquents, face caméra : « En suivant des masterclass et en participant à des ateliers, on a pu  corriger ma posture. On a pu travailler sur la projection de ma voix, travailler sur comment s'exprimer devant le public. J’ai gagné énormément en confiance. Je suis beaucoup plus à l'aise à parler devant le public en donnant de plus en plus de conférences. »
Mounah Bizri, Fondateur d’Eloquence de la Différence, face caméra : « Au moment où l'Agefiph nous a accompagnés, on avait une dizaine de programmes. Aujourd'hui, on a 40 programmes annuels. Donc ils nous ont permis de développer une vraie stratégie d’essaimage et de nous concentrer aussi sur la qualité de nos programmes, en étant orientés notamment sur l'insertion professionnelle de nos bénéficiaires. En 2025, on va être à 400 personnes accompagnées là où en 2022, on était uniquement à 70. Et 90 % de nos bénéficiaires acceptent plus leur handicap après le programme par rapport à avant le programme. »
Musique, dernier écran : Logo Agefiph et site internet Innovation.agefiph.fr
 

Musique, apparition du logo de l'Agefiph

Thomas Mangenot, Responsable du pôle formation Emmaüs connect, face caméra : « Le numérique aujourd'hui, c'est absolument incontournable pour accéder à ses droits, pour accéder à l'emploi. Dans le quotidien, on ne peut pas y échapper.
Charlotte Wendling, coordinatrice de projet Territoire numérique Croix-Rouge française, face caméra : « Et c'est valable pour tout le monde, dont les personnes en situation de handicap. Et pour le moment, ce n'était pas forcément évident pour elles d'accéder aux opportunités du numérique. »
Titre de la vidéo : Inclusion numérique pour les personnes handicapées, Trophées de l’innovation, Lauréat 2025
Charlotte Wendling, coordinatrice de projet Territoire numérique Croix-Rouge française, face caméra « Le projet Inclusion numérique des personnes en situation de handicap, qui a été co-porté par la Croix-Rouge française et Emmaüs Connect, 
Images d’Emmaüs Connect de personnes devant un ordinateur, d’une personne avec un tee-shirt Emmaus Connect, voix de Charlotte Wendling : « c'est un projet qui a pour but de rendre le numérique plus accessible aux personnes en situation de handicap intellectuel et/ou cognitif, en leur donnant des ressources appropriées pour comprendre et se saisir des opportunités du numérique. »
Thomas Mangenot, Responsable du pôle formation Emmaüs connect, face caméra : « Les apports du programme pour les bénéficiaires ? C'est tout simplement le fait de monter en autonomie numérique. »
Images d’Emmaüs Connect de personnes devant un ordinateur, de personnes discutant, voix de Thomas Mangenot « De pouvoir à la fois faire les démarches du quotidien, pouvoir communiquer avec leurs proches, mais également pouvoir reconnaître toute tentative néfaste à leur encontre qui pourrait se passer sur le numérique. »
Charlotte Wendling, coordinatrice de projet Territoire numérique Croix-Rouge française, face caméra : « Ce qui est innovant dans ce projet, c'est d'abord le croisement de deux expertises : 
[Images de plusieurs personnes en réunion dont Thomas Mangenot et Charlotte Wendling, voix de Charlotte Wendling] : 
- D'une part, le secteur de l'inclusion numérique et d'autre le secteur du handicap.
- Donc c'était vraiment la rencontre de ces deux écosystèmes.
Charlotte Wendling, coordinatrice de projet Territoire numérique Croix-Rouge française, face caméra : « On a essayé aussi de mettre au centre du projet les personnes en situation de handicap, donc on est allé interroger à la fois des personnes en situation de handicap, mais aussi leurs accompagnants, pour mieux comprendre les besoins. »
Thomas Mangenot, Responsable du pôle formation Emmaüs connect, face caméra, alternance avec des images d’Emmaûs Connect de personnes en train de discuter ou de Thomas Mangenot au téléphone : « L'appui de l’Agefiph il a été incontournable. Bien sûr, ils ont soutenu financièrement le projet, mais ils nous ont également permis d'accéder finalement globalement à tout l'écosystème du handicap.
Nous avions besoin de finalement rencontrer les acteurs de ce secteur, nous avions besoin aussi d'être rassurés dans notre démarche, avec le regard que pouvait amener l'Agefiph et qui confirmait l'intérêt de notre démarche. »
Charlotte Wendling, coordinatrice de projet Territoire numérique Croix-Rouge française, face caméra : « Ce qui est sorti de ce projet, c'est à la fois donc, un rapport qui existe donc à la fois dans sa version classique et dans sa version Facile À Lire et à Comprendre. »
Thomas Mangenot, Responsable du pôle formation Emmaüs connect, face caméra : « Mais également une cinquantaine de ressources pédagogiques ainsi [images en gros plan du guide ] qu'un guide pédagogique pour tout animateur ou animatrice qui veut intervenir pour l'inclusion numérique de ces personnes-là. 
[images de la page d’accueil du site internet]
Toutes ces ressources, elles sont disponibles à toute personne sur le site des Bases qui est le site de référence de l'inclusion numérique. »
Charlotte Wendling, coordinatrice de projet Territoire numérique Croix-Rouge française, face caméra : « On a été content de voir que les ressources pédagogiques ont été consultées près de 4500 fois en six mois. »
Musique, dernier écran : Logo Agefiph et site internet Innovation.agefiph.fr
 

Musique, apparition du logo de l'Agefiph
Sophie, patiente partenaire de l’Université des patient.es Sorbonne, face caméra : « Le rétablissement, c'est un impensé du système de soins. C'est-à-dire qu'aujourd'hui on va à l'hôpital, on se bat contre les cellules cancéreuses, celles-ci disparaissent de votre organisme et puis on vous dit : rentrez chez vous. On est livré à nous-mêmes. En fait, pour vous, tous les combats commencent, et notamment celui de l'emploi. »
Titre de la vidéo : Bilan de compétence sensible au cancer par l’ l’Université des patient.es Sorbonne, Lauréat 2025 des Trophées de l’innovation
Catherine Tourette - Turgis, Fondatrice de l’Université des patient.es Sorbonne, face caméra : « L'Université des Patients consiste à proposer des parcours diplômants à des personnes dont la trajectoire a été coupée par des épreuves de santé. Un bilan de compétences sensible aux besoins spécifiques des personnes ayant ou ayant eu un cancer a été en fait une étape naturelle dans le développement de l'Université des Patients. Est-ce que je reprends mon travail ? Est-ce que je change de travail ? Est-ce que j'entame une transition ? Est-ce que je repense à un vieux rêve que j'avais avant la maladie ? Et pour cela, qui peut m'accompagner ? »
Sophie, patiente partenaire de l’Université des patient.es Sorbonne, face caméra : « Pour moi ce projet, c'est une démarche innovante parce qu'en fait il réconcilie le monde de la maladie et le monde du travail. Et ça, c'est quelque chose d'extrêmement fort et nouveau puisqu’aujourd'hui le monde du travail, c'est toujours le culte de la performance. Donner le meilleur de nous-mêmes. Dans la maladie on est aussi dans un culte de la performance, dans les traitements, continuer à supporter pas mal de sujets, de charges, continuer à supporter pas mal de sujets, de charges, continuer à supporter pas mal de sujets, de charges, continuer à supporter pas mal de sujets, de charges, de vie de famille, etc.
On monte aussi en compétences quelque part dans ce parcours de patient. Et donc l'innovation, c'est de prendre en compte que ce parcours de patient n'est pas un trou dans le CV. C'est un chemin de vie qui nous enrichit et qui nous apporte des choses qu'on peut aussi transmettre dans le monde du travail.
Catherine Tourette - Turgis, Fondatrice de l’Université des patient.es Sorbonne, face caméra : » Le projet est aussi spécifique puisqu'on s'est aperçu qu’il fallait inventer des outils, des outils pour travailler très finement sur comment vous pouvez anticiper un projet, des outils, des grilles pour s'auto-évaluer dans son rétablissement.
Sophie, patiente partenaire de l’Université des patient.es Sorbonne, face caméra : « On a travaillé en binôme avec des professionnels de l'accompagnement du bilan de compétences et d'autres patients partenaires, pour tester les outils configurés par l'équipe projet de l'Université des Patients. Mon espoir pour le projet, c'est qu'il puisse s’essaimer de manière très globale et puis que ceux qui en bénéficient soient les meilleurs ambassadeurs finalement, pour ceux qui en ont réellement besoin. »
Catherine Tourette - Turgis, Fondatrice de l’Université des patient.es Sorbonne, face caméra : «  Sans l’Agefiph, sans Malakoff Humanis et sans Ruban Rose, eh bien on n’aurait peut-être pas pu conduire ce projet, ou alors on l'aurait conduit tardivement. Or ce projet est urgent. »
Musique, dernier écran : Logo Agefiph et site internet Innovation.agefiph.fr